Logo du site web Alger City

Fermeture de 42 locaux à Alger

Durant la première dizaine de jours du mois de Ramadhan, la Direction du commerce d’Alger (DCA) a effectué plus de 1 221 interventions pour cause de non-conformité des pratiques commerciales. Les agents de la DCA ont dressé plus de 715 procès-verbaux (PV) et ont proposé la fermeture de plus de 42 locaux.

Les propositions de fermeture sont, faut-il le préciser, mentionnées dans des dossiers que la DCA adresse à la justice. En matière de contrôle de la qualité, le bilan indique que le nombre d’infractions constatées à Alger a atteint 408. La plupart des infractions sont liées à un défaut d’hygiène, soit 197 cas. Une centaine d’autres cas concernent la détention et la mise en vente de produits non conformes, alors qu’une trentaine de produits sont impropres à la consommation.

Par ailleurs, plus de 0,87 tonnes de marchandises, d’une valeur de plus de 20 millions de centimes, ont été saisies. Les raisons ont trait, entre autres, à un défaut d’étiquetage, de poulet non éviscéré, tromperie sur identité, abattage clandestin, manque de certificat vétérinaire… Ces produits sont transmis à des organismes de bienfaisance comme le Croissant-Rouge, le centre des aveugles, les restaurants Errahma, les foyers pour enfants…

En comparaison à la même période de l’année dernière, le nombre d’interventions a baissé. La DCA a accompli, rappelle-t-on, plus de 1 300 interventions. Pour le contrôle de la qualité, le nombre d’interventions a atteint 671. En 2005, 365 PV ont été dressés pour des infractions de diverses natures. L’on relève le défaut d’hygiène et de détention et de mise en vente de produits impropres à la consommation, dont la date de péremption est dépassée…

Concernant les pratiques commerciales, les éléments de la DCA ont concrétisé 665 interventions. Ils ont dressé pour cela quelque 406 PV. Les contrôleurs ont constaté, lors de leurs opérations sur terrain, des irrégularités liées à un défaut de publicité sur les prix pratiqués par les commerçants. Ces derniers persistent toujours dans le défaut de facturation. Certains d’entre eux exercent leur activité sans registre du commerce.

Autrement dit, ces vendeurs d’“occasion” continuent à alimenter le circuit informel en refusant de s’inscrire au registre du commerce, document qui légalise l’exercice de leur activité commerciale. Les marchands d’occasion choisissent le mois sacré où la consommation des produits alimentaires est importante pour accomplir des actes commerciaux illégaux.

Le taux infractionnel, selon ces données, devrait connaître une baisse par rapport à la même période du mois de Ramadhan de l’année 2005. Le fait que les agents de contrôle travaillent 7 jours sur 7 et pendant les soirées, ainsi que la mobilisation de tous les éléments de la DCA sont autant de facteurs qui contribueraient à la réduction des infractions.

Par Badreddine Khris - Liberté